Bâtiment-Pont Airtime
Le projet franchit les voies de chemin de fer. Pour autant il ne doit pas s’affranchir du paysage urbain auquel il appartient, bien au contraire.
Nous avons souhaité évoquer le chemin gravitaire dans ses capacités d’assemblages sophistiqués, de membrures soulevées du sol évoquant un “équilibre stabilisé“.
Nous avons souhaité mettre en suspension le bâtiment. La structure de franchissement n’est pas issue d’une simple contrainte de portée, c’est un élément libérateur qui fixe les directions des grandes poutres principales décollées pour offrir des vues et des assemblages multiples.
Ici la structure est au service du dialogue entre urbanité et usage. C’est elle qui libère le panorama. C’est elle qui fait varier les usages.
Nous avons mis la question environnementale au cœur du projet tant dans le traitement des façades, des isolations, des peaux, des vêtures, le jeu des ombres et des orientations, des épaisseurs variables, dans le traitement des terrasses, des plantations de pleine terre, de la rétention des eaux et les dispositifs techniques.
L’équation pouvait paraître inquiétante : un bâtiment pont qui franchit les voies de chemin de fer sur 58 mètres de portée : Il n’en est rien ! : Le dispositif est libérateur !! Le franchissement permet de créer des espaces uniques, en libérant les bureaux de la contrainte de la trame, en libérant l’usager de la norme spatiale du travail. Le projet que nous vous proposons se veut généreux :
- Généreux dans sa manière de partager le lieu,
- Généreux dans sa manière d’offrir la ville et de s’offrir à elle à toutes les échelles, toujours changeant selon les orientations.
- Généreux dans sa manière d’offrir de nouvelles conditions de vie dans l’espace du travail.