Pont Hassan II et ses ouvrages d’accès 

Tout ici est tendu, beau et fragile. L’esplanade du Mausolée Mohamed V marque un plateau, La Médina et les Oudaïas forment au loin une fine texture entre le ciel et l’embouchure du fleuve préparant la découverte d’un autre horizon : la mer.

Au Nord, la citadelle de Salé s’installe dans cet ancrage au sol, en fortifiant la minéralité de la transformation construite. Tout est sol, tout est issu de cette terre pour façonner dans la douceur de la végétation, un horizon construit mince et délicat, animé, variable, ciselé et fragile.

Le nouveau pont doit dialoguer avec cette horizontalité construite, préserver les vues, offrir des regards, laisser filtrer sans obérer, cadrer les ouvertures sans masquer et surtout laisser le ciel. Car de cette minéralité ciselée seule émerge de l’horizon la tour Hassan ; Qui souhaiterait s’y confronter ?

Notre projet propose de dialoguer avec cet état de l’horizon construit, tout ici est sensible à cette faible variation des échelles bâties dans le dialogue des rives du Bouregreg.